Toulouse ne serait pas Toulouse sans ses innombrables bars à Tapas, des plus espagnols: pan con tomate y patatas bravas, aux plus « francisés »: toasts au foie gras et camemberts rôtis. Après en avoir testé une multitude dont je ne vais pas écrire un article pour chacun, vous vous en doutez, autant vous faire part de mes coups de cœurs et de mes déceptions.
Guettez les updates de temps en temps, car ma soif du test n'est pas étanchable (oui ça se dit).
L'esquinade :)
Guettez les updates de temps en temps, car ma soif du test n'est pas étanchable (oui ça se dit).
L'esquinade :)
28, rue de la Chaîne (Arnaud Bernard)
Tapas & España. En voilà un bien typique espagnol, petit "boui-boui" animé et chaleureux, où les serveurs s'activent en salle tandis que les cuistots nous ouvrent l'appétit en cuisinant devant nous. On commande les fameuses patatas bravas, jamón serrano, tapón de foie gras poêlé (à tomber), gambas al ajillo (à re-tomber) en tapas – de 4 à 8€ – en ½ ration ou en ration. C’est bon, pas cher et on s’éclate, surtout après le shooter offert à l’addition! Pas pour rien que nos amis du Routard y sont abonnés, depuis 2003.
Le Delicatessen :)
11 bis, rue Pierre Paul Riquet (François
Verdier)
Tapas &
Bonnes bières. Formules pas chères avec 4 tapas pour 14€ ou 5 pour 16€, large
choix de bières pression ou bouteille, et du punch qui a un succès fou. Ambiance
pub sympatoche et décontracte, arrivez tôt car ça se remplit vite !
Vasco Le
Gamma :)
1, place de
l’Estrapade (St Cyprien)
Tapas &
Convivialité. Ce n'est pas de la grande cuisine mais pour 18€ vous avez 5
tapas, Happy Hours pour les pichets de bières de 19h à 20h et les mardis sur
tous les pichets. C’est mieux d’y aller en semaine car moins de monde et
souvent animé (quizz tous les mercredis). Conseil d'ami: ne pas se précipiter pendant
les Happy Hours et préférez la marche a pied pour rentrer...
Le St
Jérôme :)
21, rue St
Antoine du T (St Georges)
Tapas &
Bar branché. Prix correct, entre 5 et 9€ (12€ les gambas et le magret) les
tapas sont bons et bien fournis. Les desserts du moment valent aussi le détour,
j’étais tombée sur le trip érotique du cuistot avec « le Passion », « la
Tentation » et « le Désir ». Attention, petit et blindé du jeudi
au samedi soir, arrivez tôt (19h) car comme dans la plupart des bars tapas, on
ne peut pas réserver.
L'Annexe de
la Braisière :)
42, rue
Pharaon (Carmes)
Tapas &
Chic. Clientèle assez guindée, surement de par la réputation de La Braisière,
le restaurant (juste à coté) mais les tapas sont de bonne qualité et variés, on peut aussi commander des fruits de mer. Un
peu chers mais on s'y retrouve, les serveurs sont très sympas
(certes j'en connais la moitié, merci belle-sœur) et le pompon c'est Pollo et
sa douzaine d’huîtres.
L'Entrepote :)
8, rue des
Blanchers (Daurade)
Tapas &
Gastronomie. Les « amuses-bouffes », tapas gastronomiques, sont
excellents et originaux : de 6 à 12€ on a le choix entre « les
ravioles aux gésiers de canards confits, magret fumé sur un velouté de
potimarron » ou « les petits pavés de veau Aveyronnais, crème
d’Ossau-Iraty sur terrine de pommes de terre aux cèpes » (toujours plus
long) et bien d’autres. L’endroit est petit mais chaleureux.
Le Wallace :)
15, place St-Georges
Tapas & Cadre sympa. Jusqu’à présent je n’y étais
jamais restée manger mais j’y allais souvent pour boire un verre, la terrasse
donnant sur la place St-Georges étant très agréable. J’avais quelques réticences
à commander leur tapas, de peur de payer plus le cadre que la qualité en
elle-même mais j’ai été agréablement surprise quand j’ai goûté leurs brochettes
de chiffonnade de magret aux figues et cassolette de petites seiches. Les prix
vont de 6 à 9€ , plus ou moins comme partout au final. Pendant l’été, quand
le soleil se couche à 22h, qu’il fait chauuud et qu’on pense aux vacances, c’est
l’idéal.
La Plage :(
60, grande rue St Michel (St Michel)
Avec un nom comme ça on a tous envie de s’y ruer illico, de mettre les pieds dans
le sable, siroter un cocktail et manger des tapas. Il est vrai que la cour
extérieure est superbe et a un sacré potentiel. Nous voila tout un groupe installés
dans cette jolie cour, à commander de la Sangria en attendant les tapas. Le
serveur nous apporte une mixture de ton rosâtre que j’associerai plutôt à de la
Jacqueline (boisson infâme vendue dans les ferias ou soirées étudiantes
composée de rosé/limonade). On demande à changer pour de la vraie,
le serveur nous renvoie quasi la même en râlant. ça commence bien. Les tapas arrivent, 2-3 boulettes qui se
battent en duel, des "patatas" cachées sous une tonne de salade et au
final rien à manger. On s'est risqués à demander des
shooter offerts par la maison (on est nombreux, plutôt sympas et surtout
sûrement leur plus gros chiffre de la soirée) autant vous dire qu’on s’est fait
envoyé paître pour être polie. En partant, affamés et à l’affût d’un kebab, la
patronne nous rattrape dans un micro élan de bonté pour nous offrir 1ml de
digestif pas bon chacun. Ou comment toucher le fond.
Le Comptoir de Bacchus :(
5, Place Rouaix (Carmes)
Après avoir désespérément cherché une table pour 5 un
samedi soir aux alentours de 21h (du pur suicide) on trouve enfin de la place,
au Comptoir de Bacchus. Tellement faim après cette folle virée qu’on a vite
fait notre choix dans les tapas. Le serveur vient prendre la commande et
reviens 10 minutes après pour nous dire qu’il ne restait que les patatas bravas,
beignets de calamars et 1 ou 2 autres pauvres tapas pas très alléchants, qui
n’étaient d’ailleurs pas terrible. Pour le vin, même deal on n’a pas vraiment
eu le choix. Je n'aurait pas été étonnée de voir une pancarte à l'entrée disant "ici, on finit les restes".
Le Télégramme :(
1, rue
Gabriel Péri (Jean Jaurès)
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